[0603] • PAULO VI, 1963-1978 • LAS LEYES DEBEN FAVORECER A LA FAMILIA
De la Alocución Ayant fait, a la XVI Asamblea General de la “Unión Internacional de Organismos Familiares”, 7 julio 1965
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[3.–] Pocas cosas hay en el mundo, como sabéis, que sean tan queridas para el corazón de la Iglesia como la institución familiar. Por eso todos los que, como vosotros, se erigen en sus defensores y promotores pueden estar seguros de que hallarán en Nos la más simpática y solícita acogida.
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[5.–] En un mundo en plena transformación sería inútil querer cerrar los ojos ante las adaptaciones a que tienen que plegarse incluso las más estables y tradicionales instituciones. Por grandes que hayan podido ser los méritos de la familia de ayer, la de hoy y de mañana deben atraer la atención de los hombres verdaderamente preocupados por el bien de la Humanidad. A esas “nuevas familias” las caracterizan muchos nuevos rasgos, de los cuales algunos pueden, sin duda, despertar legítimas preocupaciones. Pero –lo afirmamos sin temor– la Iglesia contempla con felicidad el aspecto positivo de muchas de esas innovaciones; por ejemplo, el cese de ciertas coacciones sociales o familiares, la elección más libre y consciente del cónyuge, la mayor preocupación por el desarrollo de los esposos, el interés más vivo que se pone en la instrucción de los hijos y muchos otros rasgos que no es posible enumerar en detalle, pero que estudian o estudiarán los especialistas que habéis invitado a tomar la palabra durante la Conferencia.
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[6.–] Nuestro deseo es que de las deliberaciones saquéis una más decidida voluntad de influir en cada uno de vuestros países sobre la opinión y los Poderes públicos, con objeto de que trasciendan a las diversas legislaciones unas disposiciones cada vez más favorables a esta célula esencial y fundamental que es la familia.
[E 25 (1965), 1046]
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[3.–] Il est peu de choses au monde, vous le savez, qui soient aussi chères au coeur de l’Église que l’institution familiale. Aussi, tous ceux qui s’en constituent, comme vous, les défenseurs et les promoteurs, sont-ils assurés de trouver auprès de Nous l’accueil le plus sympathique et le plus empressé.
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[5.–] Dans un monde en pleine transformation, il serait vain de vouloir fermer les yeux sur les adaptations auxquelles doivent se prêter même les institutions les plus stables, les plus traditionnelles. Si grands qu’aient pu être les mérites de la famille d’hier, c’est celle d’aujourd’hui et de demain qui doit fixer l’attention des hommes vraiment soucieux du bien de l’humanité. Ces “nouvelles familles”, bien des traits nouveaux les caractérisent, dont certains peuvent certes inspirer des préoccupations légitimes. Mais –Nous le disons sans crainte– l’Église voit avec bonheur l’aspect positif de beaucoup de ces innovations: la cessation, par exemple, de certaines contraintes sociales ou familiales, le choix plus libre et plus conscient du conjoint, le souci plus grand de l’épanouissement des époux, l’intérèt plus vif porté à l’instruction des enfants, et bien d’autres traits encore qu’il n’est pas possible d’énumérer en détail, mis qui sont ou seront étudiés par les spécialistes que vous avez appelés à prendre la parole au cours de votre Conférence.
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[6.–] Notre souhait, c’est qu’il sorte de vos délibérations une volonté plus décidée d’agir, dans chacun de vos pays, sur l’opinion et sur les pouvoirs publics, afin de faire passer dans les diverses législations des dispositions toujours plus favorables à cette cellule essentielle et fondamentale qu’est la famille.
[AAS 57 (1965), 651-652]